[TFioS film] Traduction de l'article de Entertainement Weekly complet !

Nos étoiles contraires fait la une de Entertainement Weekly aujourd'hui ! Ils ont été sur le tournage en septembre et y ont rencontré l'équipe du film. Ils y parlent du film, du livre et y révèlent des stills - déjà en ligne sur John Green France, depuis quelques jours.
Voici les photos de Shailene et Ansel, ainsi que des scans du magazine.
Voici la traduction complète de l'article !
Merci à Amélie ! - Merci de créditer John Green France si partage
[1] Une
histoire d’amour impossible. Un phénomène inattendu. Comment un petit roman sur
des ados avec le cancer pourrait devenir le film le plus romantique de l’été.
Par Sara Vilkomerson
Photographies Peggy Sirota
[2] John Green pleure beaucoup. Pas parce qu’il est triste. Plutôt à la
manière des parents sanglotant aux mariages et aux remises de diplômes. Ce
déferlement soudain et ininterrompu de larmes joyeuses est devenu si courant
pour cet auteur de 36 ans lorsqu’il assiste au tournage de l’adaptation de son
roman Nos Etoiles Contraires, publié
en 2012, que c’est désormais une blague récurrente. « John Green pleure
tout le temps », dit en riant le réalisateur Josh Boone. « Ce plateau
n’a pas une once de testostérone ».
C’est une histoire d’amour. C’est
une histoire de joie et de perte déchirante, et par-dessus tout, de vie. Elle vous
fera rire et sourire et penser et éprouver, et elle vous gonflera le cœur de
reconnaissance et d’humilité, et elle changera définitivement la façon dont
vous écoutez le [3] mot « okay », et, oui, elle vous fera pleurer. Si
vous faites partie des millions de gens qui ont lu Nos Etoiles Contraires, vous savez déjà cela. Si vous n’en
faites pas partie, préparez-vous : vous ne ressortirez pas de ce livre, ou
de ce film, inchangé. Okay ? Okay.
Nous sommes en septembre 2013 à
Pittsburgh par un après-midi ensoleillé, et Shailene Woodley, qui interprète Hazel
Grace Lancaster âgée de 16 ans, porte une simple robe d’un bleu semblable à
celui des bleuets. Elle ajuste un petit tuyau souple dans ses narines. Ses
cheveux, si longs et si chatoyants dans son dernier film, Divergent, ont été coupés courts. Elle attend.
Hazel est une fille qui préfère
les jeans et les T-shirt. Pas de maquillage, pas de manière. Elle a aussi un
cancer de la thyroïde qui s’est étendu dans ses poumons, et doit donc être
reliée à un réservoir à oxygène pour respirer. Il y a peu, elle a rencontré un
garçon appelé Augustus « Gus » Waters (Ansel Elgort), lors d’un
groupe de soutien pour les jeunes atteints d’un cancer ; Gus était là pour
son ami Isaac (Nat Wolff). Gus, en rémission (d’un ostéosarcome), est beau et
intelligent, et s’est rapproché d’Hazel à la manière d’un rayon tracteur. Elle
l’a repoussé : elle est en phase terminale et passe beaucoup de temps à
s’inquiéter des conséquences dévastatrices de sa mort sur ses parents. Mais il
est courageux et obstiné, et, malgré sa volonté, elle est insensiblement tombée
amoureuse de lui. Ils sont sur le point d’aller diner à Amsterdam – ils ont unis
leurs forces autour d’une quête visant à rencontrer l’auteur du livre préféré
d’Hazel qui vit reclus (Willem Dafoe) – et maintenant, elle est debout dans la
salle, portant cette robe que sa mère (Laura Dern) [4] a choisie pour elle, et
elle l’attend.
Dans une pièce séparée, Green et
le producteur exécutif Isaac Klausner regardent le moniteur alors que la caméra
avance et que Gus, dans un costume sombre soigné, entre et aperçoit Hazel. Il
s’arrête, stupéfait, avant de lui dire enfin qu’elle est belle. Prise après
prise, Woodley enchaîne les répliques et l’air entre les deux acteurs
semble vibrer. Quand la scène prend fin, Green enlève ses lunettes à monture
métallique et se tamponne les yeux. « C’est cette robe bleue »
confesse-il. Klausner lui tapote l’épaule.
Green n’avait jamais imaginé que Nos Etoiles Contraires serait un
best-seller. Il a commencé à écrire le roman en 2000, après avoir travaillé
comme aumônier dans un hôpital pour enfant, puis il l’a mis de côté. C’est
seulement après la mort d’Esther Earl, une bloggeuse vidéo de 16 ans de
laquelle il était devenu très proche, qu’il s’est de nouveau tourné vers le
projet. Il a dédié Nos Etoiles Contraires
à sa mémoire. « Je ne pouvais plus supporté l’idée de ne pas l’écrire,
dit-il. Je crois désormais que des vies courtes peuvent être des bonnes vies,
pleines et riches, voilà la vraie leçon qu’Esther m’a enseignée. »
Tout ceci peut sembler simplement
trop triste et trop tendre pour n’être autre chose qu’un mélo à la Nicholas
Sparks, mais c’est plutôt le contraire qui fait de Nos Etoiles Contraires une référence pour toute une génération :
l’esprit aiguisé du roman ; [5] sa plume perspicace et anti-sentimentale ;
et, en fin de compte, son message optimiste sur la signification d’une vie bien
vécue. « Le défi est : Comment être optimiste sans une foule de découragements
tels « la vie craint » ? dit Green. J’ai essayé d’écrire
l’histoire d’amour la plus drôle et la plus honnête à propos de ces jeunes qui
vivaient avec une maladie difficile. Je n’ai jamais imaginé que ce serait populaire. »
Depuis sa sortie en janvier 2012,
Nos Etoiles Contraires a dominé la
liste des best-sellers du New York Times pendant 119 semaines consécutives, 46
d’entre-elles à la première place, et a été traduit en 46 langues. Le mois
dernier, le magazine TIME a classé
Green parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année. Pendant [6] le
tournage du film en extérieur, c’était Green et non les acteurs qui était
assailli par les fans. A ce jour, la bande-annonce du film (en salles le 6
juin, classé PG-13) a enregistré plus de 16 millions de vues.
Le mérite en revient avant tout à
l’écriture de Green, c’est certain, mais il y a clairement une raison plus
profonde qui fait que Nos Etoiles
Contraires touche une corde sensible en accord avec l’air du temps.
Peut-être est-ce la volonté du roman de se confronter à des obstacles concrets
douloureux, de se confronter à ce qui est vrai, tangible, ancré dans le présent
américain. Pendant des années, le paysage de la littérature Young Adult a été
coincé entre les mondes brillants du surnaturel ou les futurs dystopiens
lugubres. Nos Etoiles Contraires
touche à l’angoisse adolescente universelle qui accompagne le premier amour,
mais dans le cas d’Hazel et Gus il n’y a ni Cullen ni Factions pour faire
office de métaphores. Les questions de vie et de mort sont réelles, et le roman
n’a pas peur de se frotter au conflit essentiel entre l’adolescence et la mort.
Bien que presque tous les étudiants se soient un jour étendus dans leur chambre
avec la lumière éteinte, bien éveillés, pour imaginer qui parlerait à leurs
funérailles, la réalité de la mort reste fuyante : quelque chose à chasser
de son esprit jusqu’à un futur lointain. Nos
Etoiles Contraires se débarrasse de cette croyance et lui fait face de
front.
[7] « Il faut que nous parlions du vomi », annonce quelqu’un.
Le réalisateur et l’équipe de tournage se rassemblent alors qu’un assistant de
production verse sur le sol trois différentes flaques de faux vomis. Le choix
va du vert putride au marron avec morceaux. Gloussements, blagues et comparaisons
– « Celui-ci ressemble au caca dans la couche d’un
nouveau-né ! » - sont lancés. Puis le médecin du tournage explique qu’une des alternatives contient des
grains de café pour imiter l’aspect du sang mêlé à la bile, et le silence se
fait dans la salle. Boone s’éclaircit la voix et désigne celui qu’il préfère
(celui du milieu, couleur de boue) et tout le monde s’en retourne pour préparer
la prochaine prise. « Il y a beaucoup de cela sur le plateau, confie
Green. Tout le monde s’adore et on s’amuse. Puis il y a ces moments qui sont
beaucoup plus sérieux. »
C’est une histoire à propos de la
maladie et de la mort. C’est, en d’autres termes, le genre de matériel que les
studios d’Hollywood évitent et non pas recherchent. Que la Fox 2000, une
filiale de la Twentieth Century Fox (spécialisée en blockbusters tels X-Men et Avatar), produise Nos Etoiles
Contraires est aussi inattendu que le succès du roman. Ce n’était pas une
vente facile, c’est le moins qu’on puisse dire, mais lorsque les droits du
roman sont devenus disponibles il y a tout juste deux ans, le producteur Wyck
Godfrey (la franchise Twilight) a succombé à son sort. « Il y a tout
simplement quelque chose à propos de ce roman qui vous donne envie de vivre une
vie meilleure » explique-t-il. Il a approché la présidente de Fox 2000,
Elizabeth Gabler, avec le projet, mais elle était au beau milieu de la conduite
de L’Odyssée de Pi, une production
coûteuse et risquée pour laquelle elle avait déjà dû demander de larges faveurs.
Elle a adoré le roman mais a blêmi à l’idée d’ajouter un autre projet
apparemment impossible à son escarcelle. Godfrey n’avait pas dit son dernier
mot. « Wyck m’a appelé et m’a dit : "Tu ne peux pas passer à
côté de ça. Tu dois le faire.", se souvient Gabler. J’ai dit : "Pourquoi
me fais-tu subir ça ?". Et il a répondu : "Parce que. Ça te
rappelle quand tu étais jeune et que tu étais amoureux pour la première fois et
que tu ne voulais pas raccrocher le téléphone. " ». Elle rit.
« J’ai dit : "Argh, je te déteste ! " ». Elle a
accepté de s’occuper du film mais à deux conditions. « Nous devons le
faire pour presque rien, lui a-t-elle dit. Et nous devons être très, très
prudents dans tous nos choix. »
Presque toutes les personnes
impliquées dans le film ont volontiers accepté de réduire leurs salaires pour
que le budget congru du film ne dépasse pas les 12 millions de dollars et que
l’intégrité de l’histoire soit préservé. [8] En ce qui concerne les choix
« très sensibles », trouver le bon réalisateur était une des choses
les plus importantes. Josh Boone, 35 ans, a un lien personnel avec le sujet :
un de ses meilleurs amis est mort d’un cancer des poumons un mois avant que le
tournage de son premier film, Stuck in
love, ne commence. « Ce livre m’a aidé à traverser une période
difficile » explique-t-il. Boone est grand et fin, et fait beaucoup plus jeune
que son âge. Il semble également extraordinairement détendu sachant que c’est
seulement son deuxième film, et son premier projet studio. « On ne me
stresse jamais vraiment, dit-il. Je suis plutôt zen ».
Les enjeux étaient cependant beaucoup
plus élevés lorsqu’il a fallu choisir d’Hazel et Gus. Tout d’abord, les fans de
Nos Etoiles Contraires forment un
groupe adorable mais un brin fanatique possédant un avis tranché sur les
personnages ; les deux rôles exigent également des acteurs qu’ils n’aient
pas seulement accès à un grand puits à émotions mais qu’ils puissent le
contrôler. Trouver cette combinaison chez un adolescent ? [9] Cela
semblait presque vain.
Shailene Woodley, qui avait lu le
roman et une première ébauche du scénario écrite par Scott Neustadter et
Michael H. Weber (The Spectacular Now),
était déterminée à jouer Hazel, ou, si elle ne réussissait, à s’impliquer dans
le projet d’une manière ou d’une autre. Elle a rencontré Gabler dès que Boone
fut engagé, et a dit qu’elle ferait n’importe quoi (y compris laver les vitres
ou travailler dans les ateliers) pour faire partie de la production. Elle a dessiné
des esquisses détaillées de Nos Etoiles
Contraires dans son journal intime, et elle a adressé une longue lettre à
Green afin de le remercier pour son roman et lui expliquer pourquoi elle
devrait jouer Hazel (« Je crois qu’elle devait faire à peu près 13.000
mots », a confié Green). Woodley assure que ses intentions étaient sincères :
« Je ne voulais pas faire le film simplement en tant qu’actrice, genre, "Regardez-moi,
je peux pleurer". »
Son enthousiasme s’est presque
retourné contre elle. « Ca m’a arrêté [10] au début », raconte Boone,
ajoutant qu’il considérait que Woodley, âgée de 22 ans aujourd’hui, était trop
vieille pour le rôle. Il espérait engager quelqu’un plus proche des seize ans
d’Hazel. Son directeur de casting et lui ont auditionné presque 200 actrices
avant de s’envoler pour Chicago, où Woodley tournait Divergent. « Je l’aimais beaucoup d’un point de vue personnel,
mais je ne pensais toujours pas qu’elle était Hazel » dit-il. Puis elle a
auditionné. « En deux minutes, je savais que ce serait elle, avoue-t-il.
J’étais assis par terre. Je pensais, "Pourquoi je me bats contre ça ?
Personne n’est meilleur qu’elle. Elle est fantastique." ». Green
n’était pas dans la salle à ce moment-là, mais il a eu la même réaction
lorsqu’il a vu l’enregistrement de l’audition : « J’étais tout d’un
coup dans une panique folle, j’ai sauté sur le téléphone et j’ai hurlé, "Nous
devons signer le contrat ! Ce doit être Shailene Woodley !" ».
Il rit. « Elle est Hazel ».
Une préado blonde avec la bouche
pleine de bagues orthodontiques, tremblant comme un hamster sous caféine,
apparaît à côté de la table d’un restaurant à Tribeca. « Hum, êtes-vous
Ansel ? ». Nous sommes le 20 mars, la veille de la sortie de Divergent, et Ansel Elgort, 20 ans, a
été repéré alors qu’il prenait son petit-déjeuner. Il invite la jeune fille à
s’assoir et demande au journaliste d’Entertainment
Weekly de prendre une photo. L’étui de téléphone de la jeune fille porte
deux citations de Nos Etoiles
Contraires : « Okay ? » « Okay. ».
C’est une histoire à propos de
l’amour, de la patience et de la recherche de la personne auprès de qui est
notre place. C’est aussi à propos d’un sandwich au fromage. L’année dernière,
Elgort était à Chicago pour jouer Caleb, le frère de Tris, le personnage de
Woodley dans Divergent, quand il a
été choisi pour faire partie des six finalistes pour le rôle d’August et a
rejoint Los Angeles pour une « lecture d’alchimie » avec Woodley. Il
était déjà devenu ami avec sa sœur de cinéma, mais l’équipe de Nos Etoiles Contraires avait peur qu’il
soit gênant pour Elgort de jouer le grand amour de Woodley après avoir joué son
frère. Ce n’était pas nécessaire.
Il y a eu comme un déclic entre
les deux. « Il la domine d’une certaine manière, explique Boone. Il est
tellement grand qu’elle paraît automatiquement petite, vulnérable et jeune.
Plutôt [11] que son talent d’acteur (qui est remarquable), il a cette qualité
de gentil géant qui fonctionne vraiment bien ».
Dans la vie, Elgort est spontané et
chaleureux, comme un bébé golden-retriever d’1,90 m qui ne connaît pas la taille
de ses propres pattes. Elgort finit son petit-déjeuner, en achevant volontiers les
restes d’un journaliste d’Entertainment
Weekly, et s’émerveille devant le fait que Woodley n’ait pas embrassé un
seul des garçon lors des auditions d’alchimie. « Si j’étais dans cette
situation ? Si Gus avait été choisi en premier et ils essayaient de
trouver Hazel ? J’aurais conclu avec chacune d’entre elles, dit-il. Vous
savez, il y avait des garçons vraiment mignons qui auditionnaient ». Il
aborde un large sourire. « Je les aurais toutes embrassées. » Après
l’audition, ce natif de New York est retourné dans sa chambre d’hôtel à Los
Angeles, se sentant seul dans une ville inconnue. « Shailene m’a appelé et
je pensais qu’elle allait dire quelque chose comme, "Tu veux sortir ?
On va dîner ?" » Il rit. « C’était plus, "Hé, tu as un
chargeur d’Iphone 5 ?". Je n’en avais pas, donc elle a répondu,
"Okay, on se retrouve à Chicago." »
Woodley devait encore faire des
lectures avec d’autres acteurs et elle ne pensait pas qu’il était juste de
passer du temps en plus avec Elgort. Mais elle s’est rattrapée ensuite,
lorsqu’est venue l’heure d’annoncer à Elgort qu’il avait le rôle. (« Je le
savais quelques jours avant lui, et le suspense était en train de me
tuer », dit-elle.) Arrachant une page d’un exemplaire de Nos Etoiles Contraires, celle où Gus
surprend Hazel avec un pique-nique et des billets d’avion pour Amsterdam, elle a
préparé un sac en papier marron contenant [12] un sandwich fourré à la tomate
et au fromage hollandais, qu’Elgort devait emporter chez lui à Manhattan. Ses
instructions : ne pas l’ouvrir jusqu’à ce qu’elle l’autorise. Quelques
jours plus tard, Boone a appelé Elgort pour lui annoncer la nouvelle, et il a
finalement pu ouvrir le sac. « Je ne l’ai pas mangé, raconte Elgort. »
Le fromage avait moisi et la tomate était noire. « Mais j’étais hyper heureux ».
John Green se détend sur un canapé sur le tournage pendant qu’Elgort
fait les cent pas dans son costume du rendez-vous à Amsterdam. « Mon Dieu,
mon pote, s’exclame Green. Si j’avais su à quel point tu serais séduisant dans
ce costume, j’en aurais écrit de plus longs passages dans le roman. » Elgort
sourit et prend la pose. La présence de l’auteur est devenue une mise à
l’épreuve décisive et vivante pour les acteurs et l’équipe, l’homme qu’ils
recherchent pour avoir une réponse ou une confirmation. « Avoir
l’approbation de John, plus que quiconque, a été le plus grand des
honneurs , dit Woodley. Il a rapidement fait partie du top cinq de mes
êtres humains préférés. »
C’est une histoire d’amour. C’est
une histoire à propos de l’espoir et de la peur, et de l’apprentissage du
lâcher prise. Green était sur ses gardes lorsqu’Hollywood a voulu mettre la
main sur Nos Etoiles Contraires.
Après des années à voir le développement des adaptations de ses autres romans (Qui es-tu Alaska ?, Le théorème des
Katherine) traîner en longueur, il avait peur que cela se reproduise et il
ne pouvait pas le supporter. « Je ne voulais pas qu’on pose une option
dessus, explique-t-il. » Il a demandé à son éditeur de ne pas envoyer de
copies anticipées aux studios. « Je pensais que si ça se faisait, ce
serait le genre d’histoire superficielle à propos du cancer dont Hazel se
moque. »
Une légion de fans de Nos Etoiles
Contraires ont craint la même chose, bien sûr. Que lors de sa traduction à
l’écran, l’authenticité et le tranchant du roman, la vérité profonde qu’il
porte en lui, seraient déformés pour en faire un mélodrame à l’eau de rose. Mais,
aujourd’hui, Green sait quelque chose qu’eux ne savent pas : ils n’ont
rien à craindre. Tous ces pleurs joyeux qu’il a versés sur le plateau seront
versés en salles dans quelques semaines, et il y a quelque chose de miraculeux là-dedans,
une toute petite raison de s’émerveiller. « Je m’étais toujours attendu à
devoir faire face à quelque chose d’horrible, dit-il. Mais le sentiment qui me
traverse maintenant est cette joie profonde un peu bizarre. Shailene est
devenue Hazel pour moi. Ansel est devenu Gus. Voir les choses que j’ai écrite,
les entendre dans leur bouche ? » Sa voix est voilée par l’émotion.
Les larmes pointent. « C’était au-delà de mon imagination la plus folle. ».
Et voici également une vidéo de questions entre Shailene et Ansel, traduite et sous-titrée par Jennifer !
0 commentaire
Tags :
Ansel Elgort
,
Entertainement Weekly
,
Film
,
Interview
,
John Green
,
Magazine
,
Movie
,
Nos étoiles contraires
,
Shailene Woodley
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
Traduction
,
Vidéo
,
VOST
,
[TFioS film] Nouvelles affiches ?

0 commentaire
Tags :
Affiche
,
Ansel Elgort
,
Film
,
John Green
,
Josh Boone
,
Movie
,
Nat Wolff
,
Nos étoiles contraires
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
[TFioS film] Le film et la représentation des jeunes atteints du cancer

Voici une interview qui date et que je n'avais toujours pas partagé mais qui parle de la représentation des jeunes atteints du cancer dans Nos étoiles contraires. Traduite pour John Green France, la voici !
Source >>>
La radio NPR de Pittsburgh, 90.5 FM, a interviewé John Green sur le tournage du film Nos Etoiles Contraires autour de la production du film de sa représentation sincère des cancéreux dans l’histoire. Celui-ci commence :
« Ce qui m’ennuie le plus
dans la façon que nous avons de représenter les gens qui ont un handicap ou une
maladie chronique à la télévision, dans des films, c’est que nous les ignorons,
ou que si dans un second cas nous les représentons, c’est souvent dans une
simple tragédie ou en tant que cette personne parfaite, aux yeux brillants,
qui, vous savez, est abattue par cette cruelle maladie, » détaille-t-il.
« Et la véritable histoire est tellement plus compliquée que ça. » John
Green explique que les personnages avec un cancer sont souvent utilisés dans
les livres et dans les films pour enseigner aux personnes en bonne santé
d’importantes leçons, ce qui est une façon déshumanisante d’imaginer la maladie
pour une personne malade.
Les adolescents dans cette histoire sont désorientés et pensifs et en colère, ils sont sexuels et intelligents et têtus. Ils sont des adolescents typiques - ils arrivent juste à être des adolescents vivants avec des cancers en phase terminale.
« Une des choses qui
m’excite le plus avec le film Nos Etoiles
Contraires, c’est que dans toutes les scènes du film, Hazel porte une
canule nasale, » s’exclame Green. « Elle ne peut pas respirer sans ce
supplément d’oxygène. Dans toutes les scènes du film, Augustus Waters marche
avec une canne parce qu’il a une prothèse à la jambe. Vous ne voyez pas ces
personnages seulement comme des tragédies, vous les voyez en tant que personnes
entières parce que le film leur est consacré. »
Nous avons aussi interrogé Alexander
Murphy à propos de son cancer et de son expérience en tant que figurant du
groupe de soutien. Celui-ci a rencontré Shailene Woodley avant même que la
production ait débuté.
Murph, un ancien président de classe, un fana de jeux de société et un Eagle Scout, a le Sarcome d'Ewing, un type rare de cancer osseux. Il a passé une grande partie de l'année passée en chimiothérapie, toutes les deux semaines.
Murph, un ancien président de classe, un fana de jeux de société et un Eagle Scout, a le Sarcome d'Ewing, un type rare de cancer osseux. Il a passé une grande partie de l'année passée en chimiothérapie, toutes les deux semaines.
« En fait j’ai eu l’occasion
de rencontrer Shai avant même qu’on soit sur le tournage, » témoigne
Murphy. « Elle a discuté avec les réalisateurs et voulait simplement
rencontrer quelques cancéreux. Elle est venue à Oakmont et a juste passé un
moment avec nous. C’était super cool. »
Woodley se posait des questions
en se préparant pour son rôle, telles que « qu’est-ce que ça fait d’être
sous chimio, et qu’est-ce que ça fait de se remettre d’une chimio, » dit
Murphy. « C’est comme si, enfin, c’est difficile à expliquer. Vous êtes
dans un état totalement différent. Vous vous sentez malade, vous vous sentez
faible, vous avez du mal à réfléchir. C’est vraiment affreux. »
Bethany Leo, une autre figurante
du groupe de soutien, raconte avoir été engagée avant même d’avoir lu le livre.
Elle avoue s’être immédiatement identifiée à Augustus et Hazel.
« Si jamais d’autres gens n’ont
jamais traversé un cancer ou n’ont jamais connu quelqu’un avec un cancer, ils
lisent un peu le livre comme une simple histoire d’amour, mais moi je le lis
comme quelque chose de bien plus grand, » explique Bethany Leo, âgée de 23
ans.
« J’ai entendu parler de Nos Etoiles Contraires, » dit-elle.
« Je veux dire, en navigant dans tout l’univers du cancer, plus
particulièrement l’univers des enfants cancéreux, les gens sont toujours en
train de dire « Oh tu devrais lire ce livre », ou « Oh tu
devrais regarder ça »… » Mais elle n’a pas lu le livre avant d’avoir
auditionné pour un rôle dans le film.
« Je ne suis pas une grande
lectrice, mais ce livre, je pourrais le relire encore et encore », s’exclame-t-elle.
« Je suppose que je le comprends d’une façon différente de celle des
autres gens. »
Même en décrivant son exténuant
cancer, ainsi que les erreurs de diagnostic, la chimiothérapie, les
transfusions de sang et son PET scan, elle utilise le même langage que le
personnage d’Augustus Waters dans le livre quand il décrit son PET scan.
« J’ai scintillé comme un
arbre de Noël, et c’était dans chacun des os de mon corps », conclut-elle.
- Traduction Vavi, merci de créditer le blog de John Green France si vous partagez.
0 commentaire
Tags :
Bethany Léo
,
Cancer
,
Film
,
Interview
,
John Green
,
Movie
,
Nos étoiles contraires
,
Pittsburgh
,
Radio
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
Tournage
,
La face cachée de Margo adapté au cinéma !


Le roman "La face cachée de Margo" ou "Paper Towns" en anglais sera adapté au cinéma en 2015 chez 20th century Fox !
Le film réalisé par Josh Boone a déjà un acteur principal pour le rôle principal de Quentin Jacobsen qui n'est autre que Nat Wolff, l'acteur de Isaac dans Nos étoiles contraires.
Les scénaristes restent aussi Scott Neustadter et Michael H. Weber. Pour les producteurs ce sont Marty Bowen et Wyck Godfrey avec Temple Hill Entertainement - de nouveau - mais cette fois-ci John Green sera producteur de cette adaptation !
All I can say is @JoshBooneMovies everybody. You'll know what I mean...or if you don't now, you will. What a great day it's been...
— Dianna Agron (@DiannaAgron) 1 Avril 2014
Dianna Agron, ayant posté ce tweet disant que la seul chose qu'elle pouvait dire était "Josh Boon Movies" et décrivant sa journée comme très bonne, sera peut-être celle qui incarnera Margo Roth Spiegelman dans le film...
0 commentaire
Tags :
Dianna Argon
,
Film
,
Fox
,
John Green
,
Josh Boone
,
La face cachée de Margo
,
Marty Bowen
,
Michael Weber
,
Movie
,
Nat Wolff
,
Paper Towns
,
Paper Towns film
,
Paper Towns movie
,
Scott Neustadter
,
Temple Hill Entertainement
,
Wyck Godfrey
,
[TFioS film] Promo française !
La promotion française commence grâce au site français ! >>>
Vous pouvez déjà voir un nombre d'images françaises exclusives que voici, et même une ébauche de l'affiche française qui n'est toujours pas officiellement dévoilée - même si elle sera sûrement semblable à la québécoise (pour rappel >>>).
0 commentaire
Tags :
Film
,
France
,
Image
,
Movie
,
Nos étoiles contraires
,
Promotion
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
[TFioS film] Comment convaincre John Green d'adapter Nos étoiles contraires ?

Voici un article très intéressant traduit par Hélène Titelfe sur les arguments utilisés pour convaincre John Green de voir son livre adapté sur grand écran. C'est une traduction d'un article de Philstar - merci Hélène !
Nos étoiles contraires, le phénomène Young Adult, écrit par John Green, amené sur le grand écran par le producteur de blockbuster Wick Godfrey, et dirigé par Josh Boone, sera présenté aux cinémas des Philippine le 5 juin prochain.
Ecrit pour l’écran par l’esprit créatif de Scott Neustadter et Micheal H Weber (500 jours ensemble, Romeo et Juliette de Shakespeare), “Nos étoiles contraires” présente deux jeunes acteurs les plus suivis aujourd’hui - Shailene Woodley et Ansel Elgort - comme des adolescents extraordinaires qui vont être réunis par le destin et qui vont vivre une histoire d’amour lors d’un voyage inoubliable et exaltant vers l’infini.
Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley) a 16 ans. Elle aime et tolère l’amour inconditionnel de ses parents. Hazel a le béguin pour un jeune homme, Gus Waters (Ansel Elgort), qui semble également être attiré par elle. Alors qu’ils se rapprochent, Hazel et Gus partagent leurs craintes qui accompagnent leur problème de santé, ainsi que leur passion des livres, incluant le coup de coeur d’Hazel, “An imperial Affliction”. Elle a essayé à plusieurs reprises de rentrer en contact avec l’auteur reclus de ce livre, Peter Van Houten (Willem Dafoe), en vain. Quand Gus, réussit à contacter Van Houten grace à son assistant, il en résulte, aussi incroyable que possible, une invitation à rencontrer l’écrivain à Amsterdam. Gus est déterminé à emmener Hazel pour un voyage dans lequel elle aura toutes les réponses aux questions qu’elle se pose sur le livre qui signifie tant de choses pour elle.
Même avant que la nouvelle soit publiée, Hollywood avait commencé à appelé l’auteur. Mais John Green était réticent à vendre ses droits d’auteur. “Cette histoire est tellement personnelle et proche de moi que je ne pouvais l’imaginer être adaptée en film.”
Le producteur Wick Godfrey était prévenu de la réticence de l’auteur. Ayant produit la saga Twilight, basé sur les livres de Stephenie Meyer, Godfrey et Marty Bowen, son partenaire au Temple Hill Entertainement, est devenu un adepte pour reconnaitre quelle est la littérature idéale peut être adaptée à l’écran. “Nous avons essayé de trouver quelque chose qui puisse parler à la prochaine génération de jeunes lecteurs qui recherche quelque chose de vrai, de profond, et “Nos étoiles contraires” était pressenti comme la prochaine étape de la fiction pour Young Adult.”
Godfrey a contacté le président de la Fox 2000 Pictures, Elizabeth Gabler, et ensemble, ils ont rapidement sécuriser les droits autour du film. “Nous avons eu John au téléphone et l’avons convaincu que nous étions les bonnes personnes pour adapter son livre en film,” se souvient Godfrey. Leur amour mutuel pour le football (soccer) les a aidé à signer le contrat.
“J’ai admis être un énorme fan de Liverpool, et par chance, John l’était aussi”, ajoute le producteur.
Liés par le sport, John Green dit que sa rencontre avec Wyck Godfrey et le producteur exécutif du film (et celui du Temple Hill Entertainement) Isaac Klausner, durant laquelle il a entendu leur engagement d’être fidèle au thème du livre et aux personnages ont convaincu l’auteur qu’ils étaient les bonnes personnes pour amener cette histoire sur le grand écran.
“Une des choses que Wyck m’a dit durant ces réunions étaients, “Vous n’avez pas écrit un livre sur le cancer, et nous n’allons pas faire de film sur le cancer” se rappelle Green. “Wyck ne voulait pas d’un film sentimental ou apprenant à être reconnaissant d’être vivant tous les jours. Wyck voulait un film brut, excitant et célébrant la vie. Et c’est exactement ce que je recherchais.”
“J’ai voulu que le film soit drôle et faire en sorte qu’en sortant de la séance, les gens se sentent léger - transmettre l’idée que même courte, la vie peut être bonne et riche. Wyck et Isaac ont vraiment cru en ces choses également.”
Deux fans du livre - les scénaristes Scott Neustadter et Michael H Weber- étaient ravis de faire partie de l’équipe et d’adapter le récit de Green. “La vérité est que nous étions chanceux d’être impliqués dans ce projet avant même que le livre devienne un phénomène mondial”, explique Neustadter. “A l’époque où nous l’avons lu, juste avant sa publication, nous l’aimions déjà tellement. La réaction du livre depuis est fantastique - nous espérons que le film soit accueilli de la même façon - même si ce n’était pas le but lorsque nous l’avons adapté, au delà de nos forts sentiments pour lui”.
“Notre but était de préserver autant que possible le livre et en faire une expérience cinématographique spéciale”, ajoute Webber. “Comme avec la plupart des livres, le plus gros challenge dans ce processus est d’extérioriser la voix interne du livre. John Green a lu notre premier jet et nous a envoyé un super mail de soutien. Quand nous travaillons avec un auteur de ce calibre, cela signifie beaucoup pour nous qu’il approuve notre adaptation”.
La décision de travailler avec Josh Boone était évidente. Godfrey était un fan du film de Boone “Stuck in love” et le suivait depuis qu’il avait écrit ce script. Ce film, interprété par Greg Kinnear, Jennifer Connolly et Lily Collins, et surtout, comme le dit Godfrey “C’est à propos du caractère d’un fils adolescent”, joué par Nat Wolff, qui a un rôle majeur dans “Nos étoiles Contraires”.
C’est une sorte d’autobiographie et vous regardez cet enfant atteindre la majorité d’une façon amusante, émouvante et pourtant jamais indulgente explique Godfrey. “Cela semblait tellement vrai”.
Boone était très ambitieux pour le film. Voici son discours au studio et aux producteurs “Cette histoire, c’est “Titanic’ et le cancer est l’iceberg qu’on pourrait finalement percuter. Mais le film ne peut pas être l’iceberg. Ca doit être une histoire d’amour. Ça doit être vrai avec des moments spéciaux.”
John Green était régulièrement présent sur le tournage, et selon Boone, l’engagement de l’auteur était inestimable. “John était formidable dans son aide à déterminer de quelle façon on pouvait travailler”, dit le directeur. “Ce n’est pas seulement un écrivain fantastique, c’est aussi un public merveilleux”.
0 commentaire
Tags :
Elizabeth Gabler
,
Film
,
Fox
,
Interview
,
Isaac Klausner
,
John Green
,
Josh Boone
,
Michael Weber
,
Movie
,
Nos étoiles contraires
,
Scott Neustadter
,
Temple Hill Entertainement
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
Traduction
,
Wyck Godfrey
,
[TFioS film] Spots TV !

Voici de nouvelles vidéos cette fois-ci des spots TV en VOSTFR avec de nouvelles images ! A vos yeux ébahis ! ♥
- Les droits appartiennent à la Fox -
- Merci à Jennifer pour la traduction ♥ -
- Merci à Jennifer pour la traduction ♥ -
0 commentaire
Tags :
Ansel Elgort
,
Bande-annonce
,
Film
,
Laura Dern
,
Movie
,
Nat Wolff
,
Nos étoiles contraires
,
Sam Trammel
,
Shailene Woodley
,
Spot TV
,
TFioS
,
TFioS film
,
TFioS movie
,
The fault in our stars
,
Traduction
,
Trailer
,
Vidéo
,
VOST
,