John Green France

Folio, John Green's week et fin du blog


Gallimard Jeunesse lance de nouvelles idées pour faire vivre le fonds John Green.
En découvrant cette John Green's week qui vous permettra de gagner le 18 mai des goodies et des éditions limités de Qui es-tu Alaska ?, je me suis replongé dans l'excitation de fan qui m'a habité il y a cinq ans à la découverte de l'incroyable œuvre de John Green.
Cette opération commerciale est aussi soutenue, du côté des adultes, par la publication en édition Folio tu génial Qui es-tu Alaska ? avec une couverture très, très belle (isn't it ?).
Cette sensation excitante et joyeuse qui m'a parcouru m'a rappelé de très beaux souvenirs passés avec ce blog, à la sortie des films, des livres et nouvelles éditions, et plus encore à la venue de John Green en France.
Cela fait maintenant un moment, plus d'un an, que ce blog est arrêté. Ce n'est pas par manque de passion, juste par un manque de temps.
Alors cet article marque la fin du blog John Green France. Ce fut un réel plaisir de le tenir pendant ces quelques années et d'échanger avec vous autour de cet auteur qui promet de continuer à faire beaucoup de bien autour de lui avec ses actions caritatives, ses projets de vidéastes et ses romans, réelles pépites de la littérature.
Je tiens par ailleurs à remercier Jennifer, Marie, mais aussi la Fox, Nathan Jeunesse, Gallimard Jeunesse et tous ceux qui ont contribué à leur manière au blog.


Hiatus / Pause par John Green et John Green France


Pendant que le blog a pris une longue pause (toutes mes excuses) et cela va sûrement continuer (à cause de mes études), John Green, lui, a fait une pause sur les réseaux sociaux. Plusieurs raisons à ce "hiatus", explique-t-il, mais principalement car il doit et a besoin d'écrire. Il ne reviendra donc sur les réseaux sociaux (malgré les différentes pauses dans sa pause !) seulement quand il aura fait un progrès significatif sur sa nouvelle histoire.

En attendant, que s'est-il passé ?
Il a rencontré Taylor Swift à un concert...

Il a fait une course de voitures avec Maggie Stiefvater...
Et pour récolter de l'argent pour une association !



(Peut-être pourrais-je vous proposer la transcription de la vidéo très bientôt !)

 Le DVD Paper Towns est sorti aux USA...
Nous en reparlerons bientôt dans un autre article.

[Reportage] John Green en France



                J’étais ce mercredi 17 juin à Paris pour aller à la rencontre de John Green, Cara Delevingne et Nat Wolff. Retour sur une journée de folie pour le nouveau film adapté d’un roman de John Green La Face cachée de Margo.
Les photos parcourant le reportage, sauf indication, sont de moi. 
Un album photo de la journée est disponible ici >>>


                Arrivé la veille à Paris, je me lève de bon matin. Ca y est, c’est le jour J, le jour dont je rêve depuis bientôt 3 ans : rencontrer John Green (Jean Vert, pour les intimes) ! Après les préparatifs matinaux, me voilà parti pour une salle de projection privée. Très chic, et pouvant accueillir 40 personnes, celle-ci est ouverte ce matin pour quelques journalistes parisiens, pour voir le film La Face cachée de Margo. L’ambiance est détendue, même si je me sens presque intrus parmi ce petit monde parisien. Très vite, on nous fait entrer, et après un peu d’attente, le film commence… Paper Towns est lancé.


                Je vous en parlerai bientôt, mais je n’ai pas le droit de le faire avant le 5 juillet. Ce n’est que partie remise !

                Après la projection, je vais manger avec mon ami Fred, des Histoires sans fin (un très bon site sur la littérature jeunesse) qui était aussi là pour la projection et la rencontre qui a suivi. On passe devant l’hôtel Le Bristol, où sont logés John Green, Nat Wolff et Cara Delevingne, et on aperçoit des fans qui attendent leur sortie de l’hôtel.

                A 14h30, nous entrons dans l’hôtel. Tout est très luxueux, forcément, et on se rend à la suite où nous sommes attendus. Ici, on se pose, avec les autres journalistes du Web qui ont été invités à la rencontre. On attend notre tour. Quand ils entrent dans la salle pour voir les journalistes, j’aperçois Nat Wolff… et John Green. Je suis tout remué : John Green, en vrai. C’est dingue. Juste dingue !

                Puis c’est à notre tour. Nous entrons dans un petit salon où sont installées des chaises devant un canapé et des fauteuils. Cara Delevingne est là, et avec Nat Wolff ; c’est très étrange de les voir là, après avoir vu le film le matin même. Puis John Green arrive et c’est extraordinaire comme il reste génial. On a toujours un peu peur de casser un mythe en rencontrant un auteur : là il est drôle, souriant, et toujours intelligent et intéressant. C’est extraordinaire.

                La conférence commence sous l’excitation de la salle que l’on sent tout aussi enjouée que moi. C’est un très beau moment que de les voir là, tous les trois, discutant presque ensemble, et de saisir un peu leur alchimie, cette amitié que l’on cerne avec sourires. Néanmoins, les questions sont un peu timides et souvent désorientées, et surtout elles ne parlent que très peu du film. J’en poserai une, questionnant la ressemblance entre Margo et Alaska.


                Cette interview croisée se déroule donc dans le rire et la bonne humeur. Ça commence doucement, avec une question à Cara Delevingne sur sa carrière, son travail et son alternance entre sa carrière de top-model et d’actrice. Elle ne compte pas arrêter d’exercer l’une de ses deux activités, le fait de jouer étant venu sans une réelle décision - et avec ce grand talent ajoute Nat Wolff.

                John Green répond ensuite, avec humour toujours, à la question de savoir quel est son personnage préféré – même s’il est difficile d’y répondre ; « ce sont tous mes enfants » dit-il. S’il parle de Radar (joué par Justice Smith), ou évoque Hassan du Théorème des Katherine, il finit par conclure que Margo Roth Spiegelman reste, dans La Face cachée de Margo, son personnage préféré. Elle refuse d’être mise dans des cases (notamment par les jeunes filles de son âge), tandis que chacun projette sur elle ce qu’ils veulent voir. Il adore ce personnage et nous en fait voir avec force sa profondeur, même s’il ajoute qu’il ne ferait sûrement pas les mêmes décisions qu’elle prend, sans qu’on les attende. En parallèle, ils rigolent de savoir quel est son acteur préféré : Justice Smith (Radar), Ansel Elgort (Gus dans Nos étoiles contraires), ou plutôt, et ils le disent tous les trois ensemble : Chris Willis, pour Die Hard 4.

                Puis il compare Alaska et Margo d’une façon brillante. Pour lui, La Face cachée de Margo est une réponse à Qui es-tu Alaska ? Il raconte ne pas avoir fait une assez bonne explication du regard que les garçons peuvent porter aux filles. Avec Miles, ce dernier écrivait sur Alaska mais ce n’était pas vraiment d’elle qu’il parlait, comme quand Q parle de Margo, il parle d’une idée qu’il se fait d’elle. Or on ne peut avoir une relation qu’avec des personnes, et Quentin doit la voir comme une personne humaine complexe.

                L’entente est toujours intime et décontractée : quand ils parlent de leurs premières déceptions amoureuses, par exemple. Nat Wolff raconte son histoire avec une certaine Kathy, quand il avait douze ans, et son rapport de fantasmes ou d’une immature vérité aux filles. John Green, lui, identifie son ressenti à celui de Q : il était, adolescent, un garçon qui romantisait les filles et ses relations. Il les mettait sur un piédestal. Mais loin de l’humour de la générosité, c’est presque de la cruauté que de transformer une personne en idée. Une relation humaine est bien plus que cela. Mais « l’amour est décevant », pense Cara Delevingne.

                Quant aux collections comme celles des Père Noël noirs des parents de Radar, la question vient vite sur le tapis. John ou Cara et Nat ont-ils une telle collection ? Non répondent-ils, et ils abordent deux questions. Celle de l’identification du père noël en personne vieille et blanche, comme celle de l’identification de Jésus en une personne blanche finalement. Pourquoi ne pas faire évoluer cette idée préconçue ? Puis ils parlent des collections. Est-ce qu’il y a des collections étranges ? C’est presque du fétichisme, ajoute la traductrice de la rencontre quand John et Nat parlent de collections autour de Cara. Cette dernière parle de sa collection très étranges de conques anglaises dont « personne ne connaît l’existence à part elle » rigolent ses deux amis.

                La conférence se recentre ensuite brièvement sur le film. Est-ce que la participation d’un écrivain au processus de création d’un film apporte quelque chose de différent au film ? C’est plutôt rare et pourtant John Green a ici été producteur du film. John répond que non, ça ne change pas grand-chose. D’une part parce que lui-même n’a pas beaucoup apporté, et ne s’est pas beaucoup mêlé de ce film, et d’autre part parce que c’est réellement un film, une œuvre « formidable » réalisée par Jake Schreier.

                Puis une personne demande à Nat et Cara de se décrire l’un et l’autre. Une liste d’adjectifs élogieux en ressort. Nat Wolff : « Cara est spontanée, drôle, belle, sensible, sauvage, passionnée, magicienne, une super actrice et une belle personne, naturelle… » Cara Delevingne : « Nat est mignon, beau gosse, intelligent, charmant, super acteur, et un soleil chaud et magnifique… »

                Enfin, une dernière question va à John Green, en l’interrogeant sur les acteurs : était-il évident que ce serait eux qui joueraient Margo et Quentin ? Pour Nat Wolff, oui. Il était sur le tournage de Nos étoiles contraires (il jouait Isaac) et lisait alors Paper Towns qu’il a trouvé génial, comme la production. « Paper Towns n’aurait jamais pu exister fait sans lui. ». Nat et John sont aujourd’hui des amis très proches. Quant à Cara, « pour être honnête, je ne la connaissais pas vraiment ». Elle était mannequin et l’assistante de John Green lui a dit qu’elle était vraiment cool et gentille. Finalement, il a été bluffé par sa prestation à l’audition et il a tout de suite su, par sa puissance, et son interprétation vraiment profonde de Margo, que ça devait être elle. 

Photo de Tokyobanhbao


A la fin de la conférence, je me lève et m’approche timidement de John Green : c’est mon grand moment ! Je le salue, me présente et lui dit tout mon amour (oui oui). Je lui donne aussi le fanbook Dear Jean Vert qui semble vraiment lui plaire et nous avons le temps de faire une petite photo avant de repartir. J’ai des étoiles plein les yeux, des mercis plein les mots. Je salue la contact presse, les autres journalistes ou blogueuses (n’hésitez pas à aller sur Tokyobanhbao !) et je repars.



                Quand je me retrouve seul, je me dirige vers la place Clichy pour aller à la librairie de Paris. Là-bas, grands affiches, barrières et service de sécurité. Du monde attend déjà (moins que mes attentes) mais c’est déjà impressionnant. On sent que le moment sera grand !


                Je discute longuement avec mon amie Karen, du Boudoir écarlate, et elle est toujours aussi gentille, attentionnée et souriante (et elle est partout !) Marie, qui traduit des vidéos pour le blog, nous rejoint, tout sourire, et grandement surexcitée. Le moment approche…

Photos de la librairie de Paris (ci-suit, et ci-dessus à droite) :

                On se dirige ensuite vers l’entrée de la librairie où nous rejoignons Charlotte du blog On lit plus fort Gallimard Jeunesse et les autres gagnantes du concours (nous n’étions que deux garçons). Je fais la connaissance de personnes adorables et tout aussi passionnées… quels sourires, quelle émotion !


                Entrés dans la librairie, deux fans et moi nous faisons interviewer par le Parisien.fr, qui nous pose des questions très intéressantes, et je pense que nos réponses l’ont aussi été. Nous étions des fans des livres (et non des films uniquement), ce qui est bien aussi !


                Je rencontre ou recroise plusieurs personnes de Gallimard, très gentilles, et discute aussi avec une stagiaire qui tient aussi un blog que je vous conseille (>>>). L’ambiance est électrique ! C’est aussi un grand moment pour eux qui n’ont jamais eu l’occasion de faire sa rencontre, qui sera malheureusement très rapide.


Le moment de sa venue est enfin là, et on l’entend arriver, précédé des cris des fans à l’extérieur de la librairie. Il arrive, signe, rigole, lance des blagues et des sourires et c’est vraiment tout lui : de l’esprit et de l’humour, de la générosité et de la gentillesse. Il reste moins longtemps que prévu pour aller voir les fans dehors mais me signe mon exemplaire P4A de The fault in our stars tout en recevant avec joie mon cadeau (des galettes charentaises). Je lui répète une nouvelle fois mon admiration et mon bonheur de le voir ici, et c’est fini, je ne pourrais plus lui parler…


                Sorti de la librairie, je me poste à son entrée et le regarde sortir devant les fans. C’est parti pour 45 minutes d’aller-retour le long des barrières où il signera et fera des photos avec. Il est préparé, mais speed et pourtant toujours aussi gentil et généreux. On y décèle toujours son humour et son regard attentionné sur le monde, les gens et notre génération aussi.


Ces photos-ci sont de la Twentieth Century Fox

                Je profite de ce long temps pour discuter avec des personnes de Gallimard, mais aussi des amis. Je croise alors Sarah Urist Green, la femme de John Green, qui s’occupe notamment de The Art Assignement, sur Youtube et qui est, dans les vidéos Vlogbrothers, le « Yéti ». C’est un plaisir de lui dire que j’apprécie beaucoup son idée et ce qu’elle a pu faire avec John Green, de discuter de lui et d’échanger un peu avec elle. Elle est très souriante, pleine de chaleur et de gentillesse. 


                Finalement, la journée se termine avec la même folie dans les cris et les sourires, et de mon côté par la fin de l’interview du Parisien, mais aussi celle de Fan2. Puis je fais enfin la rencontre de Lyra, une Nerdfighter française très impliquée, qui est aussi très sympathique ! Je quitte cette belle folie et cette journée pleine d’émotions après le départ dans une voiture teintée et noire qui emmène John Green loin de mon cœur (lire cette phrase avec la chanson Not about angels en fond sonore).


Photo de Une vie de livres
Poster, T-shirt et cartes
distribuées à l'occasion
La Face cachée de Margo offert
aux gagnants du concours !
                C’était donc une journée merveilleuse, pleine d’émotions entre le film, la rencontre avec l’équipe du film, et la rencontre publique et privée à la librairie de Paris. L’organisation a finalement été très réussie, et il y a même eu distribution de cartes, posters et T-Shirts (on regrettera néanmoins la taille femme…). De plus la librairie a été très gentille et a même distribué à boire aux premiers arrivants. De mon côté, je remercie encore la librairie, Gallimard, la Fox et toutes les personnes qui m’ont aidé à rendre cette journée si fantastique. Je remercie aussi Karen pour les photos, mais aussi la journaliste de Fan2, Amrita de Une vie de livres, Fred Ricou des Histoires sans fin pour leurs photos aussi. Merci à ceux qui ont participé au Fanbook Dear Jean Vert (il va le lire !), et enfin merci à tous, à tous ses fans qui ont rendu l’évènement… mythique !
Reportages vidéos dont interviews de moi :
Reportage écrit d'Amrita, Une vie de livres >>>


Posté par la Librairie de Paris le mercredi 17 juin 2015

Il y a aussi eu un photocall à la Tour Eiffel, avec John Green, Cara Delevingne et Nat Wolff.
Les photos sont de la Twentieth Century Fox.

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